L'université de Saint-Étienne, bloquée et occupée par une trentaine de jeunes depuis mardi soir, a été évacuée par la police mercredi matin, entre 7h et 7h30, a-t-on appris de sources syndicale et policière.
Vingt-huit jeunes, dont des lycéens, ont été évacués sans résistance du site Tréfilerie, situé dans le centre de Saint-Étienne, qui accueille 7.000 étudiants, où ils avaient passé la nuit, précise la préfecture de la Loire.
Un étudiant stéphanois, responsable local de l'Union des étudiants communistes, a ensuite été interpellé peu avant 9h pour «rébellion à agent de la force publique» et placé en garde à vue au commissariat central de Saint-Étienne.
La préfecture rapporte qu'outre des invectives envers les forces de l'ordre, on reproche notamment à ce «meneur» d'un petit groupe de bloqueurs d'avoir tenté de retirer un bouclier à un CRS.
Elle ajoute que les cours ont repris normalement, en présence de forces de l'ordre aux entrées de l'université.
Dimitri Paraskevaïdis, un étudiant en sociologie de 22 ans, membre de l'Union des étudiants communistes, a été interpellé «alors qu'il tentait de rejoindre des camarades isolés par un cordon de CRS», a pour sa part déclaré son père Yannis Paraskevaïdis, présent sur place avec d'autres militants de l'union locale CGT de Saint-Étienne à laquelle il appartient.
Mardi après-midi, 300 étudiants sur les 7.000 rattachés au site Tréfilerie ont participé à cette assemblée générale où était représentée l'Union des étudiants communistes et l'UNEF, pour s'opposer à la réforme des retraites.
«Nous allons occuper le site jour et nuit jusqu'à la prochaine AG, le 9 novembre», avait déclaré à l'issue de la réunion Dimitri Paraskevaïdis.
De son côté, la présidence de l'université stéphanoise annonce mercredi dans un communiqué que son «conseil d'administration réuni mardi soir condamne fermement le blocage et l'occupation de l'université, y compris nocturne, préjudiciables à la sécurité des personnes et des biens». Dans ce cadre, le conseil «apporte son soutien au président pour prendre toute mesure pour rétablir les conditions de fonctionnement normal de l'Université Jean-Monnet».
Évacuation de l'Université Jean Monnet
«(…) J'en ai marre de ces gamins !…» Le texto est signé Khaled. Khaled Bouabdallah, président de l'Université Jean Monnet qui, ce matin, a demandé aux forces de l'ordre de procéder à l'évacuation des locaux du site Tréfilerie. Il est adressé à un militant cégétiste bien connu, Yannis Paraskevaidis, dont le fils, ce mercredi matin, a été interpellé devant la fac.
Mardi, une petite assemblée générale a réuni 300 étudiants (sur 7000). 180 se sont prononcés pour le blocage. Entre vingt et trente jeunes ont passé la nuit dans les locaux. Ce sont les forces de l'ordre qui sont venus les réveiller ce matin vers 7h10.
L'évacuation se passe sans heurts, après un contrôle d'identité. Les gendarmes mobiles se postent ensuite aux entrées de la fac et laissent passer les étudiants qui le souhaitent. Sauf les «bloqueurs» cela va de soit qui tournent autour des bâtiments à la recherche d'une faille dans le dispositif, en vain. Ils improvisent alors une chaîne humaine juste devant le cordon de gendarmes en faction devant l'entrée située en face de la bibliothèque. Le chahut dégénère subitement et tourne à l'affrontement. Il dure peu de temps mais deux jeunes hommes sont saisis sans ménagement. On retrouvera l'un d'entre eux quelques minutes plus tard, qui dénoncera de la part des gendarmes des coups portés sans sommation, ou pas assez. Quant à l'autre, Dimitri Paraskevaidis, de l'Union des Étudiants Communistes, il est menotté et emmené au commissariat central. Petit à petit, d'autres étudiants ont rejoint les lieux mais aussi quelques syndicalistes et Vincent Bony, venu aux nouvelles en sa qualité de secrétaire départemental du Parti Communiste. Les étudiants envisageaient d'aller manifester devant le commissariat. À 10h30, les gendarmes étaient toujours en faction.
«Les gens qui bloquaient et occupaient les locaux de façon illégale mettaient en cause la sécurité des biens et des personnes», justifie Khaled Bouabdallah. «Le Président de l'Université a une responsabilité pénale, je suis responsable et je fais ce que j'ai à faire. (…) Je ne vois pas l'utilité d'un blocage. Une Université n'est pas une raffinerie ; la bloquer ne sert à rien. Je suis contre le blocage. C'est la négation d'une Université ouverte, libre et démocratique. Et d'autant plus quand il a été voté par 180 personnes et mis en œuvre par à peine une trentaine (…).»
C'est la deuxièmee fois en deux ans que les forces de l'ordre pénètrent dans l'Université Jean Monnet suite à des blocages et occupations.
Vingt-huit jeunes, dont des lycéens, ont été évacués sans résistance du site Tréfilerie, situé dans le centre de Saint-Étienne, qui accueille 7.000 étudiants, où ils avaient passé la nuit, précise la préfecture de la Loire.
Un étudiant stéphanois, responsable local de l'Union des étudiants communistes, a ensuite été interpellé peu avant 9h pour «rébellion à agent de la force publique» et placé en garde à vue au commissariat central de Saint-Étienne.
La préfecture rapporte qu'outre des invectives envers les forces de l'ordre, on reproche notamment à ce «meneur» d'un petit groupe de bloqueurs d'avoir tenté de retirer un bouclier à un CRS.
Elle ajoute que les cours ont repris normalement, en présence de forces de l'ordre aux entrées de l'université.
Dimitri Paraskevaïdis, un étudiant en sociologie de 22 ans, membre de l'Union des étudiants communistes, a été interpellé «alors qu'il tentait de rejoindre des camarades isolés par un cordon de CRS», a pour sa part déclaré son père Yannis Paraskevaïdis, présent sur place avec d'autres militants de l'union locale CGT de Saint-Étienne à laquelle il appartient.
Mardi après-midi, 300 étudiants sur les 7.000 rattachés au site Tréfilerie ont participé à cette assemblée générale où était représentée l'Union des étudiants communistes et l'UNEF, pour s'opposer à la réforme des retraites.
«Nous allons occuper le site jour et nuit jusqu'à la prochaine AG, le 9 novembre», avait déclaré à l'issue de la réunion Dimitri Paraskevaïdis.
De son côté, la présidence de l'université stéphanoise annonce mercredi dans un communiqué que son «conseil d'administration réuni mardi soir condamne fermement le blocage et l'occupation de l'université, y compris nocturne, préjudiciables à la sécurité des personnes et des biens». Dans ce cadre, le conseil «apporte son soutien au président pour prendre toute mesure pour rétablir les conditions de fonctionnement normal de l'Université Jean-Monnet».
Évacuation de l'Université Jean Monnet
«(…) J'en ai marre de ces gamins !…» Le texto est signé Khaled. Khaled Bouabdallah, président de l'Université Jean Monnet qui, ce matin, a demandé aux forces de l'ordre de procéder à l'évacuation des locaux du site Tréfilerie. Il est adressé à un militant cégétiste bien connu, Yannis Paraskevaidis, dont le fils, ce mercredi matin, a été interpellé devant la fac.
Mardi, une petite assemblée générale a réuni 300 étudiants (sur 7000). 180 se sont prononcés pour le blocage. Entre vingt et trente jeunes ont passé la nuit dans les locaux. Ce sont les forces de l'ordre qui sont venus les réveiller ce matin vers 7h10.
L'évacuation se passe sans heurts, après un contrôle d'identité. Les gendarmes mobiles se postent ensuite aux entrées de la fac et laissent passer les étudiants qui le souhaitent. Sauf les «bloqueurs» cela va de soit qui tournent autour des bâtiments à la recherche d'une faille dans le dispositif, en vain. Ils improvisent alors une chaîne humaine juste devant le cordon de gendarmes en faction devant l'entrée située en face de la bibliothèque. Le chahut dégénère subitement et tourne à l'affrontement. Il dure peu de temps mais deux jeunes hommes sont saisis sans ménagement. On retrouvera l'un d'entre eux quelques minutes plus tard, qui dénoncera de la part des gendarmes des coups portés sans sommation, ou pas assez. Quant à l'autre, Dimitri Paraskevaidis, de l'Union des Étudiants Communistes, il est menotté et emmené au commissariat central. Petit à petit, d'autres étudiants ont rejoint les lieux mais aussi quelques syndicalistes et Vincent Bony, venu aux nouvelles en sa qualité de secrétaire départemental du Parti Communiste. Les étudiants envisageaient d'aller manifester devant le commissariat. À 10h30, les gendarmes étaient toujours en faction.
«Les gens qui bloquaient et occupaient les locaux de façon illégale mettaient en cause la sécurité des biens et des personnes», justifie Khaled Bouabdallah. «Le Président de l'Université a une responsabilité pénale, je suis responsable et je fais ce que j'ai à faire. (…) Je ne vois pas l'utilité d'un blocage. Une Université n'est pas une raffinerie ; la bloquer ne sert à rien. Je suis contre le blocage. C'est la négation d'une Université ouverte, libre et démocratique. Et d'autant plus quand il a été voté par 180 personnes et mis en œuvre par à peine une trentaine (…).»
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