Témoignage : la police politique en France

Elle est à mes trousses, je vais témoigner de ce qu'elle sait faire :
- le téléphone et les fadettes bien sûr,
- détourner les flux vidéos de surveillance des supermarchés
- détourner le flx audio des appels d'urgence des ascenseurs.

Pensée pour les hacktivistes qui savent que nous vivons dans un monde où tout est connecté... informatiquement.

Je tiens à préciser je suis lié ni directement ni indirectement lié à une organisation politique.

Ce qu'elle fait : patrouiller cinq à six fois par jour dans mon quartier pour signifier sa présence. L'idée m'est parvenue d'eux que ça servirait à casser le moral des troupes.

Comme le jury du Goncourt qui a perdu sa vocation grotesque pour n’accueillir plus qu'une bande de snobinards, elle a perdu le sens de vocation première. Je pense à la nouvelle de Borgès sur la loterie de Babylone. Elle est d'ailleurs particulièrement incapable de lutter contre l'intrusion des hommes politiques dans les journaux. Et pour cause : elle a accueilli dans ses rangs Serge Dassault qui leur offrait la possibilité d'exprimer leur opinion dans ses colonnes. La police politique est devenue elle même une unité politique. Je la tiendrai responsable de la nouvelle dégradation de la situation de la presse dans ce pays après la maigre affaire du faux au monde du début des années 80.

Je propose aux hommes politiques qui liront ce témoignage de lancer des commissions d'enquêtes parlementaires et autres outils législatifs pour requalifier la fonction de cette unité de la police qui pour être initialement exotique est devenue fautive quand à la sécurité citoyenne.