Retraites: Résistance partout jusqu'au retrait de la loi

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    Béthune - Tous les lundis - Les précaires se rassemblent pour obtenir une prime de Noël

    Kris74
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    Béthune - Tous les lundis - Les précaires se rassemblent pour obtenir une prime de Noël Empty Béthune - Tous les lundis - Les précaires se rassemblent pour obtenir une prime de Noël

    Message  Kris74 Mar 21 Déc - 17:47

    pour une prime de Noël de 500 euros

    COMITÉ DE SANS-EMPLOI DE BÉTHUNE et ailleurs Avec le soutien des 5 Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers 558 rue de Lille 62 400 Béthune – ulcgt.bethune@gmail.com

    Chômeurs, précaires, travailleurs dont les revenus sont inférieurs à 1,6 fois le smic

    Exigeons une prime de Noël de 500 euros !

    Les Précaires ou les Sans emploi, livrent des pizzas, distribuent des journaux, remplissent les boîtes aux lettres de publicité, font la plonge, animent des colos, font du soutien scolaire, surveillent des internats, informent les usagers des transports, et même « télé-conseillent et télé-vendent », ils travail­lent souvent au noir... ou bien d’autres choses encore... c’est la débrouille quotidienne pour manger et se loger et ne pas tomber dans la profonde misère…

    Entre temps, ils pointent à Pôle Emploi, de­mandent des aides à la CAF ou au CCAS, et à la mission locale, cherchent le bon cursus, la bonne formation, la promesse d’embauche comme échappatoire à ces « petit boulot ali­mentaire » qui souvent rythment notre quoti­dien. Et comme le chômeur ou le précaire, le jeune doit faire « ses preuves », il devient com­plétement « naturel » de travailler gratuite­ment : stages, évaluation en milieu de travail (EMT, comme ils disent)...évaluation des com­pétences et de la rapidité au travail… de la ponctualité et de l’amabilité..

    Les technocrates de l’Etat, costards cravate et protégés, ont mis en place une multitude de dispositifs pour nous rendre dociles : menaces de suspension des revenus de survie et précari­sation des contrats de travail. Et il y a les « ordres » pour donner son temps aux em­ployeurs et surtout bien répondre à leurs de­mandes : être toujours disponibles, corvéables et obéissants… jour-nuit-week-end… même pour 1 heure ou deux… et avec le sourire !

    Dans le système politique en place, les chô­meurs et le chômage ne sont pas un problème, ni le travailleur pauvre ou précaire : la priorité étant la compétitivité des entreprises et des services… pour gaver les actionnaires, petits patrons ou chefaillons qui se prennent pour des puissants seigneurs !

    Depuis trente ans, la productivité des travail­leurs de la France a été multipliée par cinq, ce qui a permis de diminuer la masse salariale et le coût du travail, et augmenter les profits, et si ce n’est pas suffisant, les entreprises délocali­sent sans être inquiétées au nom de la concur­rence libre et non faussée.

    Et en plus, les sa­laires inférieurs à 1.6 fois le Smic (2100 €) bé­néficient d’exonérations de cotisations

    sociales sur la part patronale (34 000 000 000 €) qui ne sont pas versés dans les caisses de la Sécurité So­ciale, caisse de retraite…)

    Le résultat, c’est près d’un million de chômeurs supplémentaires depuis fin 2008… mais les chiffres du chômage sont donnés à la baisse, et plus de 8 millions de travailleurs (chômeurs, précaires, retraités, jeunes) vivent sous le seuil de pauvreté.

    RASSEMBLEMENT VENDREDI 24 DECEMBRE de 17h00 à 18H00 Sous-préfecture de Béthune

    La réalité est que la France 5ème puissance éco­nomique du monde, a 16% de sa population qui vit avec moins de 950 euro par mois, et 50% avec moins de 1500 euro par mois… mais Bettancourt a pu donner 500 millions d’euro aux bonnes œuvres (sur les 35 milliards de sa fortune personnelle)

    Peu importe le nombre de pauvres, de très pauvres, de chômeurs, de travailleurs précaires ou en voie de précarisation, peu importe l’augmentation alarmante de la souffrance au travail pour celles et ceux qui ont conservé un emploi, peu importe les conditions de travail aggravées, peu importe les angoisses perma­nentes du licenciement par le chantage à la délocalisation en cas de refus du plan de « sau­vetage » de l’entreprise…. les patrons recourent de plus en plus aux contrats précaires (CDD ou temps partiel), aux intérimaires et non plus à la journée ou à la semaine mais à l’heure, et à tous les contrats créés qui les exonèrent des cotisations sociales.

    L’exemple de flagrant délit d’imbécilité est celui du Pôle emploi qui est sensé vous donner du travail.

    Pôle emploi est né de la fu­sion entre les Assedic et l’ANPE, il a été présenté comme un moyen d’améliorer le « service rendu » aux chômeurs. Re­looking des agences et com­munication à outrance, Pôle Emploi était la solution pour combattre le chômage et pa­rer aux offres et aux de­mandes.

    Mais l’évidence s’impose : Pôle emploi est une arme de guerre contre les pauvres, une arme efficace pour im­poser le contrôle et le flicage des salariés et des chômeurs. Depuis cette fusion et l’explosion du chômage, les agences se sont transformées en « commissariats des chô­meurs » pour les mettre sous pression.

    D’un côté, les salariés du Pôle emploi subissent un management par les chiffres, une pression de leur hiérar­chie, une perte de qualité professionnelle et une préca­risation de leur emploi. 1 500 CDD ne seront pas renouve­lés et 300 postes en CDI se­ront supprimés en 2011.

    De l’autre côté du guichet, les usagers devenus des clients, et des "candidats" numérotés placés sous contrôle et reçus derrière une vitre et parfois au travers un écran d’ordina-teur.

    La chasse aux « mauvais » chômeurs est ouverte à coup de prime, c’est le Far West... Les radiations et les humi­liations pleuvent, l’accom-pagnement est devenu inexi-s­tant et se résume à un con­trôle mensuel...peut être… selon le portefeuille !

    Résultat : un véritable mal être au travail s’installe pour les salariés de Pôle Emploi (suicides et arrêts longue maladie se multiplient) et le ral’bol des demandeurs d’emploi qui subissent bri­mades et infantilisation, s’intensifie.

    Pendant ce temps, le secteur privé (notamment les mar­chands d’hommes de l’intérim) remporte des mar­chés, il se positionne en con­current/partenaire de Pôle Emploi, et il s’engraisse sur le dos des chômeurs et des précaires… les profits sur la misère des gens, sans état d’âme et sans tabou.

    Pour les marchands de la misère, un euro sonnant et trébuchant qui remplit un coffre est plus important qu’un homme, une femme, une famille ! Alors quand l’argent devient roi, il faut lui couper la tête !

    Cette année, la prime de Noël gagnée par l’action de la CGT Chômeurs en 1997, ne sera pas versée à tous les chô­meurs, mais à certains béné­ficiaires de minima sociaux… c’est la manière employée pour diviser tous celles et ceux en recherche d’un em­ploi, pour ceux au RSA (Re­venu de Solidarité Active), au RMI (Revenu Minimum d’Insertion), à l’ASS (alloca­tion spécifique de solidarité), à l’AI (Allocation d’Inser­tion), au RPS (Rémunération des Stagiaires de la forma­tion Professionnelle), et aux bénéficiaires de l’API (Allo­cation Parent Isolé) ou l’AER (Allocation Equivalent Re­traite).

    Le montant de la prime de Noël 2010 est de 152,45 €, de 228,67 euros pour un foyer de 2 personnes et 45 euros en sus pour chaque personne supplémentaire à char-ge.

    La prime de Noël est versée par les Caisses d’Allocations Fa­miliales (CAF), par le Pôle Emploi ou les mutualités sociales agricoles (MSA), le 17 décembre.

    En 1997, nous avions gagné 3000 frs de prime de Noël pour tous les demandeurs d’emploi soit 450 euro, donc en 13 ans, les chômeurs ont perdu 200 euro alors que les prix à la consommation ont doublé, qu’une baguette coûte aujourd’hui 0.80 euro alors qu’elle en valait 12 cen­times d’euro en 97 (0.80 frs)

    La CGT revendique la Prime de Noël à 500 euros ! Pour tous les chômeurs, les précaires, et pour tous les travail­leurs dont les salaires, inférieurs à 1,6 fois le smic, bénéficient des exonérations sociales sur la part patronale au titre de la Loi Fillon (34 milliards d’euros en 2009)

    SOYONS NOMBREUX DE 17h A 18h DEVANT LA SOUS PREFECTURE ! Permanence du Comité de Sans-Emploi, chaque lundi à partir de 17h30, à la Maison des Syndicats, rue de Lille à Béthune …

    De : Comité Chômeurs CGT Béthune

    Source : http://paris.indymedia.org/spip.php?article4787

      La date/heure actuelle est Dim 28 Avr - 14:18