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    Bordeaux - 14.02 - Rassemblement pacifique contre les violences policières

    Kris74
    Kris74


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    Bordeaux - 14.02 - Rassemblement pacifique contre les violences policières  Empty Bordeaux - 14.02 - Rassemblement pacifique contre les violences policières

    Message  Kris74 Mer 9 Fév - 12:53

    lundi 14 février 2011 à 14h

    Lieu :Bordeaux

    angle cours Victor Hugo et rue Pilet

    Non à toutes les violences

    C'est parce qu'ils tentaient d'éviter des violences, que Gaïa et Nicolas ont subi des usages de gaz lacrymogènes sans motif. Ils ont déposé plainte pour violences volontaires par dépositaire de l'autorité publique.

    Résumé des faits (un extrait du procés verbal de Gaïa) :
    « Le 14 janvier vers 17 heures trente, je me trouvais à l'intersection du Cours Victor Hugo et de la rue Pilet à Bordeaux. (…)
    Nicolas et moi avons aperçu 3 personnes qui se trouvaient à bord d'un véhicule stoppé sur le cours Victor Hugo.
    Ces personnes se faisaient contrôler par 2 fonctionnaires de Police.
    Une femme s'est approchée des fonctionnaires avec l'air énervé, l'un d'entre eux a sorti une bombe lacrymogène.
    Nous nous sommes approchés pour « éviter que la situation dégénère ».
    Nous étions là de manière non-violente.
    Je me suis interposée entre la femme et le policier pour qu'il n'y ait pas d'échanges violents entre eux.
    J'ai dit au policier qu'il était en train de nous menacer avec sa bombe lacrymogène et qu'il devait faire attention « à ne pas déraper ».
    Le policier nous a demandé notre indentité. Nicolas a voulu présenter ses papiers, c'est alors qu'il a reçu du gaz lacrymogène de la part du policier et cela à moins de 10 centimètres de son visage.
    Je me suis protégée en me retournant et que j'ai voulu regarder à nouveau, j'ai reçu du gaz dans l'oeil sur le côté de mon visage. »

    Suite au tir direct au visage, Nicolas a eu la vision troublée pendant plusieurs jours, et au bout d'une semaine son visage pelait entièrement. Gaïa n'a pas eu de séquelles physiques au-delà des douleurs du jour même car elle n'a pas reçu de décharge à bout portant.

    Les dépôts de plaintes ont été difficiles. Par exemple, avant d'accepter de prendre la plainte de Nicolas, l'officier de Police lui a dit et répété que s'il déposait plainte, il serait « poursuivi pour rébellion ». Cette phrase, selon Nicolas, démontre que c'est le dépôt de plainte en lui-même qui constituerait un acte de rébellion.
    Gaïa ayant déposé sa plainte 2 semaines après l'incident, des policiers lui ont signifié que ce délai « décrédibilisait la démarche » car le traumatisme n'est, selon eux, pas assez important pour justifier une telle attente.

    Ces évènements n'ont en rien affaibli les convictions non violentes de Nicolas et Gaïa. Ils les ont renforcées, comme leur mésaventure à renforcé la solidarité autour d'eux.

    C'est pourquoi leur comité de soutien appelle à un rassemblement pacifique un mois après les faits : le 14 février à 14h00 à l'angle de la rue Pilet et du Cours Victor Hugo.

    Pour tout renseignement complémentaire, contactez nous : nonviolence@live.fr

    Le comité de soutien

    1: CP dépot de plainte.doc (application/msword)

    Source : http://nezfrages.over-blog.com/

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 7:51