Raffineries

TOTAL : 10 raffineries sur 13 en grève !

Et Charles Foulard (CGT) annonce déjà de nombreuses reconductions pour 24, voire, dans certaines raffineries, 48 heures !

TOTAL : cinq raffineries sur six affectées par la grève.


Total SA a indiqué mardi que cinq de ses six raffineries en France étaient affectées par le mouvement de grève contre la réforme des retraites.

Seule la raffinerie de Feyzin, près de Lyon, fonctionne normalement, a précisé un porte-parole du groupe pétrolier.

Dans les cinq autres sites, la grève est suivie par 50 à 80 % des employés, un taux comparable à ceux observés lors des deux journées d’actions précédentes, les 7 et 23 septembre derniers.

Le porte-parole a confirmé que les agents de la raffinerie de Donges, en Loire-Atlantique, avaient mis en oeuvre le processus d’arrêt de production mardi matin, rappelant que les employés s’étaient prononcés en faveur de cette action vendredi.

Total a également décidé d’entamer le processus d’arrêt des activités de raffinage du site de Grandpuits, pour des raisons de sécurité, a indiqué un porte-parole du groupe.

La décision de suspendre la production a été prise après un désaccord intervenu entre la direction et les représentants syndicaux concernant le processus et les détails de la grève, a ajouté le porte-parole de Total.

Le personnel de Grandpuits a voté en faveur d’une grève de 48 heures, tandis que celui des autres raffineries françaises de Total s’est prononcé en faveur d’un mouvement de 24 heures et votera de nouveau aujourd’hui pour décider de la reconduction de cette action, a expliqué mardi un représentant de la CGT à Dow Jones Newswires.

En dehors de la raffinerie de Feyzin, d’une capacité de 118.000 barils par jour, et de celle de Donges, d’une capacité de 231.000 barils par jour, Total possède la raffinerie de Grandpuits, dans le Nord, d’une capacité de 97.000 barils par jour, celle de Gonfreville en Seine-Maritime, d’une capacité de 331.000 barils par jour, celle de La Mède dans les Bouches-du-Rhône, d’une capacité de 158.000 barils par jour, et la raffinerie des Flandres près de Dunkerque, d’une capacité de 137.000 barils par jour.

Cette dernière, à l’arrêt depuis plus d’un an, est en train d’être transformée en un site de stockage.

Une autre grève paralyse également depuis le 27 septembre le complexe pétrolier de Fos-Lavéra. Les salariés entendent par ce moyen protester contre la réforme portuaire et la restructuration du port de Marseille.

La grève, qui empêche les navires pétroliers d’accéder au port avec leur chargement de brut ou de le quitter avec des produits raffinés, a conduit Total à fermer dimanche sa raffinerie de La Mède, en raison d’une pénurie de brut.

En dehors de Total, la société de raffinage Ineos PLC a déclaré qu’une partie des salariés de son site de Lavéra, d’une capacité de 207.000 barils par jour, étaient en grève, ce qui se traduit par une légère baisse de production.

LyondellBasell Industries (LALLF) a déclaré que des informations sur une possible grève à sa raffinerie de Berre l’Etang, d’une capacité de 105.000 barils par jour, seraient également données dans la journée.

http://www.zonebourse.com/TOTAL-4717/actualite/TOTAL-cinq-raffineries-sur-six-affectees-par-la-greve-13475527/

"Je suis sûr qu’on est capables de tenir longtemps" : à Donges (Loire-Atlantique), les salariés de la raffinerie Total, la deuxième raffinerie de France, se préparaient mardi à un conflit long, après avoir lancé à l’aube le processus d’arrêt de la production.

Dès 05H00, le responsable CGT Christophe Hiou était sur place avec l’équipe du matin, pour mettre en oeuvre l’arrêt décidé vendredi en assemblée générale, le premier du mouvement d’action contre la réforme des retraites.

"Ils sont très motivés mais je leur ai dit de faire très attention dans les manipulations, on est la première raffinerie qui arrête la production dans ce conflit, il ne faudrait pas qu’il y ait un incident", témoigne-t-il.

L’arrêt de la production de Donges doit durer au moins jusqu’à mercredi 13H30 et la tenue d’une nouvelle assemblée générale qui décidera de la poursuite, ou non, du blocage. "Je suis sûr qu’on est capables de tenir longtemps", indique M. Hiou.

En attendant, il roule de rond-point en rond-point autour du site pour animer ses troupes. Non sans craindre la pénurie d’essence : "J’ai pas eu le temps de remplir mon réservoir", sourit le responsable syndical.

Les salariés de la raffinerie ne sont pas les seuls mobilisés dans le département : les accès au port de Saint-Nazaire étaient bloqués mardi à l’appel des dockers CGT notamment, ainsi que plusieurs axes d’accès à Nantes.

A Donges, une file de camions-citernes s’allonge aux ronds-points bloqués, où des dizaines de salariés se réchauffent autour de pneus brûlés, en jouant au palet et en buvant un café.

"Ca va être dur, surtout sur le plan financier, mais on tiendra bon", estime Christian Bocquel, secrétaire de l’union locale CGT et salarié d’un sous-traitant de la raffinerie.

Pour les grévistes, la défense des retraites en général et du régime particulier dont ils bénéficient, avec la possibilité d’anticiper les départs de cinq ans, n’est pas négociable.

"Le métier est pénible : travail en 3X8 avec horaires tournant. Beaucoup y laissent leur vie privée, sans parler des problèmes cardiaques, maladies de dos et risques d’accidents du travail avec les émanations de produits pétroliers dangereux", explique M. Hiou.

"C’est pour ne pas perdre ça qu’on se bat, les gars sont très motivés sur cette question", souligne-t-il.

Quant au risque de pénurie d’essence pour la population -le site raffine chaque année 11 millions de tonnes de pétrole- le syndicaliste en rejette la responsabilité sur le pouvoir.

"Ce n’est pas nous qui créons la pénurie, c’est la surdité du gouvernement. Il y a eu trois manifestations depuis le 7 septembre et ils n’ont pas écouté", estime-t-il.

http://www.romandie.com/infos/news2/101012095606.oj7jx8x1.asp

Les grévistes dans les raffineries pourraient jouer un rôle central dans le mouvement social contre la réforme des retraites, avec un durcissement de leurs actions qui rend réel le risque de pénurie de carburant.

Huit des douze raffineries françaises, dont les six du groupe Total, étaient en grève mercredi, au lendemain d’une première journée nationale de grèves reconductibles.

"On va vers un durcissement du mouvement", a déclaré un responsable CGT du secteur des raffineries.

Tandis que le mouvement semble s’essouffler dans d’autres secteurs, il se renforce dans les raffineries, qui pourraient assumer le rôle joué par les transports publics en 1995.

La grève de ce secteur cette année-là, fortement médiatisée, avait été le symbole de la contestation contre le "plan Juppé" sur les retraites et la sécurité sociale. Ces grèves furent à l’époque les plus importantes en France depuis celles de mai 1968.

"Puisque le gouvernement ne veut pas nous écouter quand on est dans la rue, on va appuyer sur la partie économique. Avec les raffineries, on peut bloquer en deux jours l’alimentation en carburant de la France", a dit Yvon Scornet, responsable CGT à la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime).

Six raffineries sont menacées d’arrêt total, et dans huit d’entre elles les expéditions à la sortie des usines sont bloquées. Elle ne peuvent ainsi ni être alimentées en pétrole brut, ni expédier des produits raffinés.

Les salariés de cinq raffineries ont entamé les opérations d’arrêt des installations de production et une sixième raffinerie pourrait suivre, dit-on de source syndicale.

À cela s’ajoute la grève des terminaux pétroliers de Fos-Lavera, près de Marseille, entrée mercredi dans son 17ème jour et qui prive plusieurs raffineries d’approvisionnement en brut.

Ce mouvement menace à court terme l’approvisionnement en carburant du sud-est de la France. "Avant la fin de la semaine, il n’y aura plus d’essence dans les stations-service (du sud-est), c’est une certitude", a dit à Reuters Laurent Mathieu, délégué CGT à la raffinerie Ineos de Lavera.

Le mouvement s’étend à toute la branche pétrole. Les salariés des exploitations de produits pétroliers du Havre, qui alimentent quatre raffineries du bassin parisien, ont ainsi voté mercredi à 100 % la grève reconductible, annonce la CGT.

La France possède 160 dépôts pour alimenter les stations-service. Une poignée de ces dépôts, dont l’approvisonnement est menacé, étaient bloqués mercredi et les syndicats disent ne pas savoir si le mouvement pourra s’étendre.

L’Union française des industries pétrolière (Ufip) a affirmé lundi qu’il n’y aurait pas de rupture d’approvisionnement dans les stations-service en France pendant encore "une bonne semaine". L’Ufip n’a cependant pas précisé à combien serait ramené ce délai en cas de grève de plusieurs jours dans les raffineries.

En cas de difficultés prolongées, la France pourrait s’approvisionner auprès des stocks stratégiques à la demande du gouvernement et après accord de l’Agence internationale de l’énergie.

Ces stocks représentent trois mois de consommation et sont composés à environ 60 % de produits raffinés et 40 % de brut. Ils ont été utilisés pour la dernière fois en 2005 pour faire face à la désorganisation des circuits d’approvisionnement des pays de l’OCDE après le passage de l’ouragan Katrina aux États-Unis. L’utilisation de ces stocks n’a pour l’instant été évoquée ni par le gouvernement, ni par l’Ufip.

http://www.lepoint.fr/economie/retraites-le-mouvement-se-durcit-dans-les-raffineries-13-10-2010-1248656_28.php

Une cinquantaine de manifestants bloquaient jeudi matin le dépôt de pétrole d’Ambès à Bassens (Gironde) pour réclamer le retrait de la réforme des retraites, jour d’un déplacement du président Sarkozy dans le département, a-t-on appris de sources policière et syndicale.

http://www.lepoint.fr/societe/gironde-blocage-du-depot-de-petrole-de-bassens-contre-la-reforme-des-retraites-14-10-2010-1249106_23.php

Le syndicat CGT a accusé dimanche le gouvernement d’avoir mené un "coup de force" et d’avoir violé le code du travail et les règles de sécurité en organisant le réapprovisionnement d’un oléoduc stratégique pour Paris et ses aéroports. Selon la CGT, quelques cadres sont intervenus au port du Havre, dont le personnel d’exploitation est pourtant en grève. "C’est un coup de force, puisque c’est avec quelques cadres volontaires, entrés clandestinement sur le site, que le redémarrage du pipeline entre Le Havre et Paris a été lancé", a indiqué le syndicat, dans un communiqué. "C’est aussi un mépris des règles essentielles de sécurité dans un site classé Seveso II, puisque les "volontaires" ne sont pas tous formés et que par exemple le kérosène n’a pas été analysé pour vérifier sa conformité", précise le communiqué.

http://fr.euronews.net/2010/10/19/le-feu-de-la-colere-brule-a-feyzin/
Extraits
"Dans la raffinerie de Feyzin, dans les environs de Lyon, les flammes sont encore visibles sur les cheminées de l’usine, même si la production est totalement arrêtée, comme dans les 12 autres raffineries de France.

Une paralysie, que les syndicats de la raffinerie ont l’intention de poursuivre, même après le vote définitif au Sénat de la loi sur les retraites.

“La semaine est cruciale, l’assemblée est mercredi, dit le gréviste Damien Galera. Et vu la détermination des gens, y’a pas de soucis, nous serons dans le mouvement toute la semaine et les salariés sont déterminés. Il faut savoir que l‘équipe en poste, c’est-à-dire ceux qui ont les manettes, qui démarrent et arrêtent l’installation, y’a 90 % de grévistes. Donc je vois pas comment on peut faire pour redémarrer avec 90% de grévistes(...)"



http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/3997396/L-A-7-paralysee-a-l-entree-de-Lyon.html
Extraits

(...) « Il fallait que nous apportions également notre soutien au mouvement social. Cette réforme pèse sur les salariés et pas sur le capital », explique Chritian Cottaz responsable rhodanien de la CFDT Transport qui ajoute : « Le congé de fin d'activité des conducteurs à 55 ans va être aussi remis en cause ». Une trentaine de routiers, en véhicules particuliers, ont ensuite fait un blocus entre 4 heures et 6 h 30 du matin devant le dépôt Total de Saint-Priest qui approvisionne notamment les grandes surfaces de l'agglomération.

L'opération la plus marquante et problématique s'est déroulée hier en fin d'après-midi. Les routiers ne l'ont pas menée seuls. A bord de camionnettes et accompagnés de cheminots de Sud Rail en voitures, ils ont rejoint les salariés en grève de la raffinerie de Feyzin qui, depuis plusieurs heures, agitaient drapeaux de la CGT et de la CFDT depuis le pont enjambant l'A 7. De nombreux coups de klaxon de soutien leur étaient adressés. A ce moment-là, la circulation était fluide.

Tout changea un peu après 17 heures quand une quarantaine de véhicules transportant des salariés de la chimie, des routiers et des cheminots lancèrent depuis Solaize l'opération escargot programmée. Le cortège roulant au pas, occupa les trois voies de circulation et stoppa environ un quart d'heure à hauteur de la raffinerie de Feyzin avant de reprendre sa lente marche jusqu'à Fourvière, terme du parcours, atteint vers 19 heures. Résultat : un impressionnant bouchon se forma sur l'A 7 en heures de pointe et l'arrivée sur Lyon se transforma en galère pour les automobilistes coincés derrière le cortège. Double effet : un bouchon de plusieurs kilomètres apparut aussi dans le sens inverse à la suite de ralentissements de curiosité.(...)"

"Blocage raffineries: travaux publics fortement touchés, bâtiment inquiet"

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i7bUYsMffiCQtaP6VCJSzcNEHWAQ?docId=CNG.27669dd5d33113d62c75345f8ae8a9ca.5b1

Alors que le gouvernement évoque un retour à la normale d'ici quelques jours, des dépôts de carburant à peine débloqués sont de nouveau inaccessibles. Plus de 3000 stations-service restent à sec. Une seule raffinerie sur les douze de France fonctionne encore.

Trois ministres étaient présents sur les ondes pour faire le point sur les blocages.

La France suspendue au décompte des dépôts de carburants. Les ministres de l’Intérieur, de l’Industrie et de l’Ecologie ont fait le point ce matin dans les médias sur l’une des principales préoccupations des Français à la veille des départs en vacances de la Toussaint..

Quatorze dépôts de carburants restent bloqués sur 219, ont annoncé Brice Hortefeux sur Europe 1 et Jean-Louis Borloo sur RTL. Le ministre de l’Intérieur a affirmé que les dépôts de carburants renfermaient encore "plusieurs semaines de réserve", tout en soulignant "la difficulté" d’approvisionnement des stations-service,

Sept dépôts avaient été débloqués la nuit précédente et un cette nuit à Rouen, a-t-il ajouté. Mais tôt ce matin, celui de Brest était de nouveau bloqué.

Les 12 raffineries du pays ont reconduit jeudi la grève dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraite, a annoncé la CGT.

La situation restait préoccupante sur le front des stations-service avec plus d’un quart toujours à sec, selon les comptes du gouvernement. "Sur les 12.300 stations-service, 3.200 n’ont pas encore été approvisionnées", a déclaré Christian Estrosi. "Nous allons progressivement revenir à la normale", a ajouté le ministre de l’Industrie sur France Info.

http://www.lexpress.fr/actualite/economie/14-depots-de-carburant-bloques-3-200-stations-a-sec_929776.html

Sur Radio Campus Lille, ce Mercredi, le point en direct sur la situation dans les raffineries en France par Marcel Croquefer dans l’émission "C’est l’heure de le Mettre". Il prend la parole à 9 ieme minute, après l’éditorial rendre dans la tas, et la chanson.

Lien vers l’article et l’émission, et c’est pas l’heure de l’apaisement ! http://www.campuslille.com/index.php/component/content/article/7-les-annonces-demission/698-lheure-de-lapaisement-cest-lheure-de-lmettre

Bon. Nous, on se la joue volontiers rouge et plutôt foncé, c’est vrai. On n’est pas du genre à transiger, à tergiverser, à modérer.

C’est juste. On n’est pas les derniers à gueuler dans les micros que, quand faut y aller, faut y aller ! Oui. On est comme ça. Vous aviez remarqué ?
N’empêche. Nous sommes troublés, hésitants, et même, oui, même craintifs face à la tournure des évènements. Oserions-nous le dire ? Nous sommes tentés de reculer, comme le premier socialiste venu…
C’est qu’il y a une très nette radicalisation. On ne peut s’empêcher de voir, derrière les violences, la manipulation opérée par un groupuscule extrémiste. Et on tremble.
Donc, ce mercredi, on apaise… On condamne même. On condamne la radicalisation du gouvernement, les violences policières, l’orchestration de tout cela par le MEDEF (le « groupuscule extrémiste »)… Avec des gens raisonnables, qui, pour lutter contre cette menace, pour lutter contre ces radicaux ultra-minoritaires, pour n’en point être otages, osons même : pour le pays, en appellent à notre bon sens, nous invitant à la grève générale, reconductible, et plus si affinités.
Des gens bien, des syndicalistes, des travailleurs…

Et, dans notre « ¼ d’heure en Palestine », nous entendrons Loubna Massarwa, Palestinienne de Jérusalem, membre de la Coordination des Comités Populaires Free Gaza. C’est que là-bas aussi, on doit se confronter à la radicalisation. Celle qui occupe, colonise et massacre.

_C’est donc bien timidement que nous vous le disons : C’est l’heure de l’mettre !

Les caisses de solidarité mises en place, suivant l’endroit où vous habitez, à ma connaissance :

Fond de Solidarité CGT pour Paris : http://www.cgt.fr/spip.php?article37850 Vos dons sont à mettre à l’ordre de "Cgt solidarité luttes retraite" 
et à retourner à l’adresse : "Cgt solidarité luttes retraite" 263 rue de Paris 93100 Montreuil ( C’est sur Bellacio )
Ou bien
Fond de Solidarité CGT Région PACA http://www.udcgt13.fr/ Vos dons sont à mettre à l’ordre " Union Régionale Chimie CGT PACA" et à retourner à l’adresse : "Union Régionale Chimie PACA" Maison des syndicats, Allée Benoît Frachon, 13500 Martigues ou au 23 bd Charles Nedelec 13003 Marseille

Envoyez ces informations à ceux qui ne peuvent faire grève !
A Bientôt,

MAIS OU EST PASSE CETTE EGALITE EN FRANCE

MOI LA FRANCE DE TRES TRES BAS
français / française

APPEL A LA RESISTANCE

Rappeler vous l'appel au peuples français en 1940 contre un parasite.

le peuples appel a la resistance contre des parasites qui s'aproprie la france comme un roi et non comme des élus de la france pr le peuples français

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article108988
"Un syndicat belge appelle au boycott du transport de carburant vers la France
samedi 23 octobre 2010 (23h14)"

Mais aussi
http://www.usinenouvelle.com/article/les-stations-services-belges-prises-d-assaut.N140165

"A court de gazole, les transporteurs français font le plein en Belgique. La "star" du moment est ainsi le dépôt de carburant Total situé à Feluy. Interview d’Olivier Nierinck, porte-parole francophone de la BRAFCO, la Fédération Belge des Négociants en Combustibles et Carburants. "

Le site http://www.zagaz.com/ qui semble faire le point des stations services (prix etc, j'ignore son degré de fiabilité) affiche ce soir une "pénurie de carburants
de 40% des stations à sec", ce soir, en début d'après-midi, il n'était que de 34%.

http://www.zinfos974.com/Tampon-Affrontement-entre-lyceens-et-forces-de-l-ordre_a22405.html

Violences policières

Des vidéos a voir et à diffuser partout !

L'ensemble des salariés de la raffinerie de Donges est en grève depuis le 12 octobre 2010...
Dimanche 24 octobre 2010, 3H30...
Nous appellons au blocage d'un dépôt de camions-citerne..

https://www.youtube.com/rafdonges44#p/a/u/1/ABJ8P3FGT4I

Dimanche 24 octobre 2010, 11H30...
Suite aux actions de la nuit, nous décidons de bloquer les remorqueurs censés ramener un bateau chargé d'essence aux abords de la SFDM (Société Française Donges Metz) appartenant à M. Bolloré...

https://www.youtube.com/rafdonges44#p/a/u/0/4fT7ak6KoXI

Mercredi 27 Octobre. 15ème jour de grève. Alors que les chiens de garde sifflent la fin de la récré, les grévistes de la raffinerie Total de Grandpuits ont reconduit la grève. Une partie des grévistes a bloqué les départs de camions pendant une heure.


c'est ici : http://vimeo.com/16271357

(AFP)

PARIS — Le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard, a confirmé vendredi que les raffineries du groupe allaient vers une reprise du travail, estimant toutefois que les syndicats avaient "gagné la bataille des idées" sur la réforme des retraites.

"On pressent qu'on se dirige vers une reprise, c'est un fait, mais il ne faut pas préjuger de ce qui va se passer dans les assemblées générales", a déclaré M. Foulard, soulignant que trois autre votes étaient encore attendus.

"Il a encore trois sites qui n'ont pas voté la reprise - Donges, Grandpuits et Feyzin - car les assemblées générales auront lieu entre 12h00 et 14H00", a déclaré M. Foulard.

La direction de Total a annoncé un peu plus tôt que "l'ensemble des sites devraient avoir mis fin au mouvement en milieu de journée".

Parmi les six raffineries de Total en France, celle de La Mède (Bouches-du-Rhône) avait voté la reprise dès mercredi. Les sites des Flandres, près de Dunkerque, et de Gonfreville (Seine-Maritime) ont décidé vendredi de cesser la grève qui avait commencé le 12 octobre.

A l'issue de plus de deux semaines de conflit, le responsable CGT, a estimé que les syndicats avaient "gagné la bataille des idées". "Les argumentations des syndicats sur la possibilité d'avoir une autre réforme, notamment sur le financement, ont été entendues", a-t-il estimé. "Le pire aurait été de ne rien faire et on en serait à ressasser les thèses du gouvernement" sur le financement du système de retraite, a-t-il affirmé.

"Nous ne sommes pas passés loin de l'objectif, il a manqué quelques catégories professionnelles en plus dans la grève", a jugé M. Foulard. Pour lui, "une démonstration de force et d'unité" a été faite et "les retraites, on a pas fini d'en parler".

Reuters, 29 octobre :

Les salariés des terminaux pétroliers de Fos-Lavera (Bouches-du-Rhône) poursuivent vendredi leur grève contre la réforme portuaire pour le 33e jour consécutif, annonce la direction du port.

La reprise du travail dans les terminaux pétroliers de Fos-Lavera, qui alimentent en pétrole brut six raffineries françaises, est l’une des conditions au retour à la normale de la production de carburants en France.

Soixante-dix-huit navires sont en attente de déchargement, parmi lesquels 38 transportant du pétrole brut et 20 des produits raffinés, précise le port dans un communiqué.

Les salariés de Fos-Lavera protestent contre l’application locale de la réforme portuaire, qui doit se traduire par leur transfert à une filiale dont ils estiment la pérennité économique précaire.

Voici les derniers épisodes vidéo du reportage sur le mouvement de grève de la raffinerie de Granpuits.

De l’action,du suspens,des cascades,mais aussi de l’émotion,de l’intelligence,de la sincérité.La vrai vie quoi...Pas de trucages,pas d’images de synthèse,pas de budget colossal.La vérité se satisfait de la réalité.

Plus sérieusement, il faut quand même remercier l’équipe des "Mutins de Pangée" pour le tournage et le montage des images en un temps record.J’insiste sur le fait que tout leur travail est fait de façon bénévole,pour ne pas dire militante.Ils méritent eux aussi notre soutien (moral et financier) pour leur implication dans ce mouvement.Merci à eux et à tous les protagonistes de cette tranche de vie,de vidéo,et d’idéaux.(de viedéaux..?)

Episode 5 : La violence. Ou comment les CRS participent au "dialogue social"...

Episode 6 : La pression. La Direction menace,et les non-grévistes prennent la parole.

http://vimeo.com/lesmutins

http://www.vimeo.com/16456919


Episode 7 : la manif